La Roumanie

À l’étranger, notamment en Roumanie, le sort réservé aux chiens errants est abominable. Avec un salaire minimum actuel de 515,26€ brut, les Roumains les plus pauvres ne peuvent pas stériliser leurs animaux qui vivent souvent à l’extérieur et croisent leurs congénères dans les rues. Les conséquences pour les nombreux chiots non désirés sont alors terribles. Une association locale explique les conditions de vie et le sort réservé à ces chiens errants :

« La Roumanie a voté une loi d’extermination des chiens errants le 25 septembre 2013. Traqués, massacrés ou entassés dans des fourrières mouroirs où ils se battent entre eux pour survivre, ils seront exterminés dans la souffrance. 

Pour les chiens de Roumanie, c’est la mort et la souffrance à chaque coin de rue, puisqu’il est interdit de les nourrir. Ils vivent et meurent dans la rue. Ils sont livrés à eux-mêmes, finissent écrasés, affamés, battus, pendus, les chiots jetés à la rivière ou dans un sac plastique fermé.

Traqués par les dog-catchers (attrapeurs de chiens), les chiens de Roumanie sont entassés dans des fourrières mouroirs où ils sont exterminés selon les méthodes les plus ignobles et les plus économiques : électrocutions, pendaisons, coups de pelle, ou affamés pour qu’ils finissent par se manger entre eux.

Dans la rue ou la fourrière, c’est une lutte sans fin contre la mort, dans un pays qui les hait. Les adoptions sont très rares, le chien de race étant digne d’amour, mais pas les autres qui sont relégués au rôle de gardien de cour, en chaîne, dans le meilleur des cas.

Dans la rue, les dangers sont omniprésents. Ils sont considérés comme de la vermine et rien n’est trop beau pour s’en débarrasser alors qu’ils cherchent de l’aide : coups de pelle, de bâtons, pièges barbelés ou poison. Dans les villages, ces chiens sont parfois enchaînés à un arbre ou à une niche sans nourriture ni eau, pour y mourir de faim et de soif. Ce sont simplement des instruments de garde, ils ne reçoivent pas de caresses, tout est fait pour les « endurcir ».

En Roumanie, il n’y a pas de loi de protection pour les chiens de la rue, juste une loi d’extermination, ce qui permet aux criminels de laisser libre cours à leur Haine.

Cette situation est le résultat de l’absence de stérilisation et d’éducation. Les associations locales font un travail de sensibilisation et les mentalités commencent peu à peu à évoluer, mais les besoins financiers pour assurer des stérilisations restent importants. »

Pour protéger les chiens mais aussi les chats d’une vie d’errance et de souffrance extrême dans ce pays, Compassion Animale participe à la prise en charge des frais vétérinaires (stérilisations/castrations, identifications, vaccins, soins) pour les animaux appartenant à des personnes pauvres justifiant leurs ressources, et ce, tout au long de l’année pour une prévention efficace. Les fonds sont versés directement aux vétérinaires partenaires.