Le point sur les alternatives à la stérilisation

Les alternatives médicales à la stérilisation ne sont pas toujours efficaces et sont fortement déconseillées par les vétérinaires en raison de leur dangerosité prouvée et/ou du mal-être qu’elles engendrent chez la chatte. Ces solutions sont aussi très contraignantes car il ne faut jamais oublier de les renouveler au bon moment pour éviter une gestation.

La pilule et l'injection d'hormones

Ces contraceptions ne sont pas fiables à 100% et, surtout, elles présentent d’importants risques de développement de maladies mortelles (tumeurs mammaires, graves infections utérines, diabète sucré…) et d’effets secondaires (dépression, agressivité…). Elles sont généralement contre-indiquées en cas de certaines maladies et chez les chattes impubères, potentiellement saillies, gestantes ou allaitantes.

Ces méthodes doivent être utilisées que provisoirement. Les injections, effectuées par un vétérinaire, durent quelques mois, tandis que la pilule doit être dosée en fonction du poids de la chatte et donnée une fois tous les 7 à 14 jours selon le mode d’emploi, en s’assurant toujours qu’elle ne l’a pas recrachée ensuite.

⚠ Les pilules et les injections d’hormones administrées au mauvais moment du cycle (période des chaleurs potentiellement silencieuses…), conduisent à des gestations non menées à terme ou à des chatons difformes.

L'isolement pendant les chaleurs

Cette solution ne peut être que temporaire avant la stérilisation, car séparer votre femelle de votre mâle ou l’empêcher de sortir durant cette période est traumatisant pour elle. Bien souvent, la chatte isolée cherche un moyen de s’échapper en ouvrant la porte si celle-ci est mal fermée ou en passant par la fenêtre. L’accouplement pouvant être très rapide et discret, il y a donc un risque de gestation avec des chatons difficiles à bien placer.

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